Établissements scolaires : comment garantir la sécurité des élèves ?
Après la fusillade qui a frappé un lycée à Grasse hier, le préfet des Alpes-Maritimes a annoncé ce vendredi 17 mars un renforcement des patrouilles de police et de gendarmerie devant les établissements scolaires du département.
La fusillade survenue hier, jeudi 16 mars, dans un lycée de Grasse (Alpes-Maritimes), relance le débat sur la sécurité des établissements scolaires. Les 64 000 établissements scolaires français sont-ils suffisamment protégés ? Portiques, caméras de vidéosurveillance, l'an dernier le ministère de l'Éducation nationale y a consacré 50 millions d'euros en plus du budget des collectivités locales. Un rapport publié cette semaine pointe néanmoins le manque de clarté des consignes données aux établissements en matière de sécurité.
Un élève avec une arme dans son sac ne sera pas repéré
À Vienne dans l'Isère, depuis un an, les lycéens doivent chaque jour franchir ce tourniquet. Les élèves s'identifient grâce à un badge magnétique. Un dispositif rassurant, mais facilement contournable selon les lycéens et enseignants. "À côté, les grillages font à peine un ou deux mètres, donc je pense que si quelqu'un veut rentrer, il rentrera facilement", explique un élève. Ces portiques ont été construits dans un but précis : empêcher un inconnu d'entrer dans l'établissement. En revanche, un élève cachant une arme dans son sac ne sera pas repéré. Il est peu probable que les lycées puissent s'équiper de détecteurs de métaux à cause de délais trop longs. Depuis la rentrée 2016, neuf établissements sur dix, de la maternelle au lycée, ont organisé au moins un exercice "attentat-intrusion".
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