Bien-être animal : bientôt un label façon "nutri-score" ?
Dans un élevage du Rhône, des poulets sont élevés en plein air. Ils picorent dehors durant 15 semaines, et engraissent naturellement. Pour mettre en avant ces bonnes pratiques, l’Agence nationale de sécurité sanitaire préconise un étiquetage sur le bien-être animal, allant du meilleur (A) au plus faible (E) pour tous les produits d’origine animale. "C’est une excellente idée. Ça a beaucoup trop tardé", estime une consommatrice.
Modifier les comportements ?
L’étiquetage existe déjà à titre expérimental pour le poulet. La note A garantit des poulets élevés à l’air libre, dans un parcours arboré, l’étiquette C des poulets élevés en bâtiments améliorés, et la note 3 des poulets élevés en batterie.
Cet étiquetage permettrait selon certains spécialistes de modifier les comportements. "Dès que le consommateur comprend un label (…), une partie des consommateurs, pour une partie de leurs achats, vont modifier leur comportement, parce qu’ils achètent en connaissance de cause", explique Olivier Dauvers, expert en grande distribution.
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