Réduction du nombre de régions : exemple avec la Normandie
Pour financer ces réductions de charges, le Président a notamment évoqué l'allègement du mille-feuille territorial. Aujourd'hui, le député Thierry Mandon, en charge de la simplification, indique que le nombre de régions pourrait être réduit de 22 à 15. Bonsoir Guillaume Daret. Vous nous direz qui serait concerné. D'abord, voici un exemple. La Basse-Normandie et la Haute- Normandie pourraient être réunies.
L'exploitation de cette productrice de cidre et de calvados se trouve à la frontière entre les deux régions. et une mère née en Basse-Normandie, Corinne ne ressent aucune différence culturelle entre les deux régions. Elle est favorable à la fusion mais craint des problèmes administratifs.
Je suis sceptique quant aux problèmes administratifs qui vont nous causer de gros soucis. Imaginez-vous que les bureaux administratifs soient sur Caen, vous voyez les kilomètres qu'il faudra faire pour y aller.
L'unification ferait de la Normandie un territoire de près de 30.000 km, et poserait la question d'une nouvelle capitale.
Rouen ou Caen, au milieu, ce serait idéal mais on peut pas les déplacer.
A la frontière, les habitants sont plutôt favorables a cette fusion.
Ça permet peut-être de dynamiser, avec un impact plus important au niveau villes, tourisme, industries.
Le fait de regrouper, si ça diminue les impôts, je serais content.
Au Conseil régional de Basse-Normandie, on se dit favorable à l'unification, contrairement à la Haute-Normandie.
Il faut que cela conduise à une augmentation, pas à une diminution, des services publics. Aujourd'hui, il y a un hôpital à Caen et un à Rouen. On sait que dans le privé, une fusion conduit à réduire des services.
Les deux régions coopèrent déjà sur des projets comme l'université, ou encore l'aéroport.
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