Rachat d'Alstom : l'action du gouvernement
Le gouvernement actionne tous les leviers possibles pour empêcher le rachat d'Alstom par General Electric. L'annonce faite mercredi a pris tout le monde de court. Hier soir, l'Allemand Siemens est, à son tour, entré dans le jeu.
Les négociations étaient bien avancées avec l'Américain General Electric mais hier, l'Allemand Siemens est venu jouer les trouble-fête. Le groupe a transmis une lettre à Alstom, il s'intéresse au fleuron de l'énergie français. Quel que soit le scénario, les salariés ont peur pour leur avenir.
Des craintes, oui, sur l'emploi en Ile de France et sur l'industrie française, tout simplement. On aimerait bien que le savoir-faire et la technologie restent en France.
La façon dont cela se fait, c'est des voyous! Cela se fait rapidement, un dimanche.
Une contre-offre qui a poussé Arnaud Montebourg a repoussé sa rencontre avec le patron de General Electric, prévue aujourd'hui. La proposition de Siemens serait de racheter la branche énergie d'Alstom mais de lui céder une partie de ses trains. Le groupe aurait également promis au gouvernement de maintenir ses emplois en France pendant au moins trois ans. Mais à Belfort, les inquiétudes restent grandes.
On fait les mêmes métiers, les mêmes productions. Il y aura forcément des doublons et de la casse au niveau de l'emploi.
Ce soir, le discours prend une tournure politique. Laurent Wauquiez parle d'amateurisme du gouvernement et Jean-Luc Mélenchon se dit favorable a une nationalisation temporaire.
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