Proche-Orient : un conflit dans l'impasse

Nous nous arrêtons un moment sur la stratégie israélienne. Bombardements intensifs, opérations au sol, depuis 20 ans, l'histoire se répète, avec toujours d'importantes pertes civiles. Un mal nécessaire disent les autorités, mais pour quel résultat ? Le débat est vif en Israël. Cette stratégie est-elle efficace ? Des milliers de bombes, des victimes par centaines, 3 guerres contre le Hamas, mais pour quel résultat ? Les attaques de roquettes sur lsraël n'ont pas cessé. Sous nos yeux à Tel Aviv, nouvelle alerte rouge. Dans le ciel, la traînée blanche de deux missiles, les habitants se couchent à même l'asphalte. Malgré les coups encaissés, le Hamas n'a cessé d'acroître ses capacités militaires. Autrefois limitées aux localités les plus proches de Gaza, ces roquettes, plus puissantes, peuvent toucher les plus grandes villes du pays, comme Haïfa à 150 km Un adversaire mieux équipé et donc plus difficle à battre.

Chaque force militaire tire les leçons pour s'améliorer. Désormais, ils savent utiliser des drones ou un commando naval. L'armée israélienne détruit les tunnels. Dans deux ans, le Hamas les aura reconstruits.

De son côté, Israël a développé un bouclier antimissilles efficace. Comment sortir de cette course à l'armement ? En tapant plus fort, selon cet homme politique.

Les deux guerres n'ont pas permis d'emporter une victoire décisive. Cette fois, militairement ou diplomatiquent, il faut détruire le Hamas qui est un groupe terroriste. Sinon, c'est un cercle vicieux qui nous laisse que 2 ou 3 ans de répit.

Beaucoup d'experts affirment que la chute du Hamas déboucherait sur l'arrivée du pouvoir de groupes encore plus radicaux, déjà très actifs en Syrie ou en Irak. Pour ce député de gauche, les armes ne sont pas une solution.

Il faut un développement économique à Gaza. Autrement quel avenir pour les habitants de Gaza ? Ils doivent avoir un espoir pour ne pas tomber dans le terrorisme.

A condition que le Hamas renonce à ses tirs de roquettes, une partie de l'opinion publique israélienne se dit favorable a la levée du blocus qui étouffe l'économie de Gaza.