Procès du meurtrier d'Agnès : des audiences à huis-clos
Et puis une image de Grèce, le conseil d'Etat a ordonné au gouvernement la réouverture de la télévision publique. Les discussion sont en cours pour la reprise des programmes. En France l'actualité judiciaire et cette audience très attendue. Le procès du meurtrier présume de Agnès au Chambon.
sur-Lignon a commencé et il se déroulera à huis-clos. Ces premières heures étaient consacrées à la personnalité de l'accusé.
Il n'a que 19 ans mais une escorte d'hommes armés le mène au Palais de justice. Matthieu est accuse de deux viols et un meurtre, celui d'Agnès. Elle n'avait que 13 ans et était interne dans le même collège que son meurtrier présumé. Il est accuse de l'avoir frappée, violée, tuée, avant de brûler son corps. Pour la famille d'Agnès, se retrouver face au jeune homme est une épreuve.
L'accusé a reconnu les faits tels que stipulés par l'instruction. C'est difficile, oui. Nous n'attendons rien de l'accusé, si ce n'est qu'il ne puisse plus commettre de méfaits.
Le procès se tient à huis clos car l'autre victime l'a demandé. Julie, aujourd'hui 18 ans, a été violée mais a eu la vie sauve. Pour la première fois, elle a retrouve Matthieu.
Elle est terrifiée. C'est une jeune fille confrontée à celui qui a été son bourreau. C'est une épreuve effroyable.
Dans la salle, la main tendue entre les deux familles des victimes en dit long sur l'épreuve endurée. Avant ce procès, les grands-parents d'Agnès parlaient facilement. Cet après-midi, face au chagrin, ils ont préféré le silence.
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