Prêts bancaires : des dysfonctionnements ?
Bonsoir Valéry Lerouge, au-delà du cas Lejaby, on entend souvent dire que les entreprises sont étranglées par le manque de crédit, que les banques sont trop frileuses. Qu'en est-il réellement.
Valéry Lerouge : A en croire les pubs des banques, les patrons n'ont qu'à pousser la porte des agences pour décrocher un prêt. Mais les chiffres sont têtus. Depuis 2 ans, l'attribution des nouveaux crédits aux entreprises est en baisse. Même si le mois de janvier marque une légère reprise. Les banquiers français apparaissent donc frileux, même s'ils le sont moins que les autres. En Allemagne par exemple, c'est pire. Le chiffre est négatif: on attribue chaque mois moins de crédits que l'année d'avant. Chez tous nos voisins européens, c'est pareil, d'où cette courbe pour l'ensemble de la zone euro. Les banques rechignent surtout sur les crédits à court terme c'est-à-dire des besoins de trésorerie. Car après 6 ans de crise, ces entreprises sont quand même très fragilisées. C'est différent pour les crédits à long terme, les crédits d'investissement, là ce sont les patrons qui sont frileux. Tant que la crise dure, ils n'investissent pas Dans l'actualité également, cet accord sur l'immigration entre l'Union européenne et la Tunisie.
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