Première année de pontificat du pape François : un bilan actuellement positif

même. Nous retrouvons notre correspondant Renaud Bernard en direct de Rome. Pour cet anniversaire, il a décidé d'être invisible.

Renaud Bernard: Il s'est quand fendu ce matin d'un Tweet. Aujourd'hui il ne participera a aucune evenement populaire. Il est à 30 km de Rome, dans un monastère. C'est l'occasion de rappeler a ses fidèles qu'il est aussi intransigeant avec la tradition. Il dirige le Vatican d'une main de fer.

Que pensent les catholiques français de cette première année de pontificat? Globalement, ils sont séduits par un pape plus proche et plus ouvert. Vis-à-vis des divorcés notamment, l'Eglise est moins stricte.

A la boutique de la cathédrale de Strasbourg, la carte de prière du pape François, c'est le best-seller du moment. Un pape super médiatique, superstar diront certains. Mais à l'heure de la messe, pour les paroissiens, c'est d'abord un homme dont ils se sentent proche.

Ce regard humain qu'il pose sur chaque personne. Ce sont des choses qui témoignent de la foi chrétienne.

Il est très simple, naturel. Il se rend proche des plus pauvres.

En un an, par ses discours et ses gestes, l'évêque de Rome a voulu rapprocher l'Eglise des plus pauvres. Il a aussi voulu la faire évoluer avec son temps.

Le fait d'avoir consulté les chrétiens, les foyers, les gens en difficulté, c'est un espoir.

Une ouverture saluée par les catholiques qui séduit au-delà des fidèles.

J'ai des discussions avec des non-croyants qui étaient interpellés par la foi catholique. L'effet François existe bien. Mouvement de sympathie ou impact à long terme ? Il faudra plus qu'une année de pontificat pour en juger.