Prélèvement massif d'ADN : les précédents
Cela permettra peut-îtere de confondre l'auteur du viol.
Cette méthode de prélèvement massif a déjà été utilisée dans le passé. Vous vous souvenez peut-être de l'affaire Dickinson, cette adolescente de 13 ans, violée et assassinée a Pleine-Fougères, en IIIe-et-Vilaine, en juillet 1996.
Depuis 20 ans, l'ADN est de toutes les enquêtes criminelles, mais, soumettre une population ciblée à des prélèvements, reste une mesure exceptionnelle. 1997, affaire Caroline Dickinson. La jeune collégienne anglaise est retrouvée assassinée en Bretagne. Pour la première fois en France, la justice autorise le prélèvement massif d'ADN. Tous les hommes de la ville sont invités à s'y soumettre. 3.600 tests sont réalisés au total.
On nous passe une sorte de petite brosse à dents puis c'est tout.
Des prélèvements qui coûtent cher, soit plusieurs dizaines d'euros pièce.
Si on a décidé de pratiquer ces prélèvements massifs, c'est parce que rien n'aboutissait auparavant. Il faut exploiter cette piste à 200 %.
Une méthode et des questions. Le prélèvement ADN se fait sur la base du volontariat.
Cette espèce d'idéologie des suspects fait que chacun est regardé comme tel. On n'abandonne les méthodes policières d'investigation au profit d'un totem qui serait la recherche d'ADN dont on sait qu'elle est fiable à 95 %.
Les tests des personnes inocentées doivent être détruits.
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