Portrait d'Olivier Rousteing, directeur artistique chez Balmain

Il est le directeur artistique de la maison Balmain. Pourtant, au départ, pour Olivier Rousteing, cette réussite n'était pas réellement écrite.

Sous ses airs de gamin, Olivier Rousteing est à la tête d'une des plus grandes maisons de couture française, Balmain. Ses créations font la une des magazines. Ses clientes, toutes célèbres : Demi Moore, Beyoncé, Madonna. Un succès mondial et fulgurant pour ce jeune de 27 ans.

Est-ce que vous vous imaginiez à la tête d'un empire.

J'essaie de ne pas y penser. J'en suis conscient mais sans paniquer.

Son style, une allure radicale, sexy, rock and roll, brodé. Ce jour-là, accompagné de son directeur de la communication, il va passer un dimanche à la campagne et en famille. C'est ici qu'il a passé son enfance adopté à l'âge d'un an, par cette famille bordelaise.

C'est un enfant qui était une grosse trempe. C'est quelqu'un qui est volontaire.

Même quand il n'était pas aussi médiatisé, on le savait dès le départ.

De ses parents biologiques, Olivier Rousteing ne sait rien.

Je pourrai aller voir mon dossier, l'ouvrir et regarder au-delà. Et comprendre cet abandon. La plus grande peur, ce n'est pas ce qu'on y trouve, c'est si on y trouve rien.

Dans sa famille d'adoption, André le grand-père a depuis le 1erjour, un lien particulier.

Quand tu es venu, ça vous est égal, il n'est pas blanc ? Je lui ai dit, c'est encore plus beau. Quand elle est venue me voir au travail avec toi, tu étais une beauté, Olivier, je te jure.

Depuis 2 ans qu'il est à la tête de Balmain, les choses ont changé. Il côtoie les stars mais garde la tête froide.

Dans l'abandon d'un père et d'une mère, on cherche une reconnaissance constante. C'est pour ça que j'ai ce travail-là. En étant connu, on essaie de se faire aimer pour combler un manque.

Chez Balmain, il est comme chez lui.

C'est une robe d'une star.

Son passé, Olivier ne l'a pas choisi. Un surdoué prometteur.

Peut.