Pompiers volontaires : manque de recrues
Les pompiers tirent la sonnette d'alarme : ils n'ont plus assez de volontaires. Le nombre de candidats est en chute libre, 6.000 de moins en 6 ans. L'alerte est lancée depuis le congrès qui s'est ouvert, ce matin à Chambéry.
Ils interviennnent toutes les 7 secondes en moyenne. Incendie, fuite de gaz, secours des victimes, jour et nuit les pompiers se relaient pour porter les premiers secours, parfois décisifs. En France, 200.000 pompiers sont volontaires, c'est près de 80 % des effectifs. Des hommes et des femmes qui pour 8 E de l'heure en moyenne, assurent des gardes en plus de leur activité professionnelle. A Chambéry aujourd'hui, les pompiers.
On augmente de 3 % par an le nombre de secours aux personnes, et si on a moins de 50 pompiers volontaires, ils ne pourront plus les assurer.
On peut partir à 5 sur un camion incendie, alors que normalement on l'arme a 6. Ça devient problématique.
Il y a 6.000 volontaires de moins qu'il y a 6 ans. En pleine journée, certaines casernes sont vides. Il y a un an, nous étions allés dans l'une de ces casernes sinistrées. Ce jour-là, une urgence tombe, et pas un pompier sur place, les volontaires sont chez eux ou au travail. Le camion met normalement 5 minutes pour partir en intervention. Le temps que l'infirmière de garde rejoigne la caserne, il mettra 11 minutes. Et certaines fois, le camion ne part pas. Dans l'Oise, cette caserne a ferme faute de volontaires. Les délais d'intervention des autres casernes sont donc rallonges. En 5 ans, près de 600 centres de secours ont ainsi disparu.
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