Vœux présidentiels : "Il y a un cap et je n'en dévierai pas"
" Voilà, le cap est fixé : tout pour l'emploi, la compétitivité et la croissance, ce cap sera tenu. Contre vents et marées. Je
n'en dévierai pas. Non par obstination, mais par conviction. C'est l'intérêt de
la France ", a assuré le chef de l'Etat lors de ses 8min30 de vœux
adressés aux Français. L'exercice, pour François Hollande, était difficile, puisque
compliqué par la crise économique rampante et la hausse du chômage, un peu
moins d'un an après son élection à l'Elysée.
Réaliste et confiant
Cravate et costume
sombres, debout derrière un pupitre bordé des drapeaux français et européen
installé devant une fenêtre donnant sur les jardins, le chef de l'Etat a choisi
un décor classique pour cet exercice auquel se sont pliés tous les présidents
de la Ve République. Au terme de sept mois à la tête du pays, François Hollande
en est l'un des plus impopulaires, l'opinion doutant de ses capacités à faire
reculer une crise dont elle ne voit pas la fin. Le président socialiste s'est,
à cet égard, voulu à la fois réaliste et confiant.
Certes, François Hollande a reconnu que son action depuis
mai, "cette marche en avan t", avait connu "soubresaut " et "contretemps " :
"Cette marche en avant ne s'est pas faite sans soubresaut et contretemps. J'en
conviens. Mais le calendrier que j'ai fixé, c'est de faire des réformes maintenant
pour sortir de la crise plus vite et plus fort ", assumait ainsi le
président de la république.
"Toutes nos forces seront tendues vers un seul but : inverser la courbe du chômage d'ici un an"
Après avoir assuré que la zone euro était sortie de la
crise, il a notamment sonné la mobilisation pour l'emploi, clé de la sortie de
crise selon lui, alors que le chômage augmente sans discontinuer depuis 19 mois : "Toutes nos forces seront tendues vers un seul but : inverser la courbe
du chômage d'ici un an. Nous devrons y parvenir coûte que coûte ", a-t-il
assuré.
La taxe sur les hauts revenus sera "réaménagée"
Sur la censure par le Conseil constitutionnel de la taxe
touchant les Français les plus riches, le président de la République a assuré
qu'elle serait réaménagée, en assurant
toutefois que l'objectif restait inchangé. "Il sera toujours demandé davantage
à ceux qui ont le plus. C'est le sens de la contribution exceptionnelle sur les
plus hauts revenus qui sera réaménagée, suite à la décision du Conseil
constitutionnel, sans changer son objectif ", expliquait ainsi François Hollande.
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