Villepin fait salle comble et parle… d’élection
Plus de 300 personnes avaient pris place dans la salle Victor Hugo pour écouter l’ancien Premier ministre qui foulait, pour la première fois depuis son départ de Matignon, le sol de l'Assemblée. Il y avait des villepinistes bien connus comme François Goulard, Georges Tron ou Hervé Mariton. Mais aussi des ex-ministres chiraquiens comme Henri Cuq ou Nelly Olin, le président de Debout la République Nicolas Dupont-Aignant, ou encore l’ex-président du Conseil constitutionnel Yves Guéna.
Et l’ancien Premier ministre y est allé de quelques piques à l’adresse du chef de l’Etat, évoquant notamment la décision de son ennemi juré de réintégrer la France au sein de l’Otan : "Dans la vie, nos actes nous suivent. Le retour dans l'Otan, voilà un acte qui suivra le président de la République. Il est comptable des paris qu'il fait (...) Les Français pourront juger", a lancé Dominique de Villepin.
"L’amour de mon pays"
Evoquant son "émotion" à s’exprimer au Palais-Bourbon, l’ancien Premier ministre a déclaré : "une chose que personne, jamais, ne m’enlèvera, c’est l’amour de mon pays".
Celui qui ne s’est jamais frotté au suffrage universel est même allé jusqu’à laisser entendre, à l’issue de la rencontre, qu’il pourrait être candidat : "L'élection, ce sont des circonstances qui font qu'elle devient naturelle. Croyez bien, je serai à ce rendez-vous". Un peu plus tôt, une étudiante de Sciences-Po lui avait lancé: "Je ne sais pas si vous avez une activité cérébrale très intense en vous rasant le matin mais, en 2012, je voterai pour la première fois aux élections présidentielles et si je pouvais voter pour vous...". Voilà donc une première voix.
Gilles Halais avec agences
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