Vidéo La droite et l'aile gauche du PS fustigent les orientations économiques de Hollande
Après la conférence de presse du président, Jean-François Copé, Marine Le Pen, Jean-Louis Borloo et la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann ont été interrogés par France 2 et France 3.
Les leaders de l’opposition et l'aile gauche socialiste ont réagi aux annonces de François Hollande faites lors de sa conférence de presse, mardi 14 janvier, durant laquelle le chef de l'Etat a détaillé son "pacte de compétivité". Il a par exemple annoncé la fin des cotisations familiales pour les entreprises d'ici à 2017.
En retour, les contreparties demandées aux entreprises comporteront des objectifs chiffrés d'embauche. Mais le patron de l'UMP, Jean-François Copé, parle de "vœux pieux, d'usine à gaz et de vielles doctrines socialistes".
La présidente du Front nationale Marine Le Pen fait donc le compte des milliards à trouver pour le combler les déficits publics : "30 milliards à trouver pour les cotisations familiales plus 50 milliards d'austérité prévus enter 2015 et 2017", dit-elle.
Le président centriste de l'UDI, Jean-Louis Borloo, déplore que les décisions soient "repoussées à l'horizon 2017". Et la sénatrice socialiste Marie-NoëlleLienemann, qui appartient à l'aile gauche du PS, accuse François Hollande d’être"très clair sur les engagements donnés au patronat, mais hyper flou sur les fameuses contreparties" des entreprises.
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