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Valérie Trierweiler "est plus dans la déception que dans la colère"

L'ancienne Première dame s'est confiée à "Paris Match" au lendemain de l'annonce de sa séparation par le président. 

Article rédigé par franceinfo
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Valérie Trierweiler à Bombay, en Inde, le 27 janvier 2014.  (MANSI THAPLIYAL / REUTERS)

Il ne s'agit pas d'une interview, mais d'une "conversation enregistrée". Paris Match, qui est toujours l'employeur de Valérie Trieweiler, publie mercredi 29 janvier sur son site et jeudi 30 janvier dans son magazine des déclarations de l'ancienne Première dame.

L'hebdomadaire était dans le même avion que l'ancienne compagne de François Hollande lors de son voyage humanitaire en Inde, un vol pour Bombay au lendemain de l'annonce par le président de la République de la séparation. En Inde, celle-ci se confie de nouveau, loin des micros et caméras, sur cette rupture "sans préavis". Paris Match décrit une femme "à l’aise, parfois caustique, souvent touchante". Le Parisien Magazine a aussi pu recueillir ses confidences. Francetvinfo vous résume les principales déclarations de l'ancienne Première dame.

Les révélations de "Closer"

"J'entendais des rumeurs, évidemment, mais on en entendait sur tout le monde. J’en entends sur moi aussi, tout le temps. Je n’y prêtais pas attention. Lorsque j’ai su, c’est comme si j’étais tombée d’un gratte-ciel", explique l'ex-Première dame, en reconnaissant toutefois que "le détachement avait commencé" avec François Hollande.

La veille de la parution du magazine people, le couple présidentiel passe la nuit à "discuter, sans manger ni dormir", précise Paris Match. Le lendemain matin, en entendant les informations, Valérie Trierweiler s'évanouit, rapporte l'hebdomadaire. La Première dame est alors hospitalisée à la Pitié-Salpêtrière. 

La rupture 

"Je suis plus dans la déception que dans la colère, confie-t-elle encore. Cela peut paraître étrange mais, pour moi, je ne traverse pas une période de crise. Ce n’est pas la première rupture dans ma vie. Elle est violente car elle est médiatique", indique Valérie Trierweiler à Paris Match, qui décrit une femme "fatiguée, mais (…) souriante, chaleureuse". 

"Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler." La déclaration laconique de François Hollande pour annoncer à l'AFP sa séparation fait aussi réagir l'ancienne Première dame. "Dix-huit mots, presque un par mois passé ensemble depuis son élection", constate-t-elle auprès du Parisien Magazine. Elle ajoute : "Il faut être deux pour s'aimer, mais il suffit d'un pour se quitter." 

Valérie Trierweiler assure conserver de bonnes relations avec François Hollande. Pendant tout le voyage en Inde, elle a répondu aux sms du président, écrit Le Parisien Magazine. "Il s'inquiétait de la bonne organisation du voyage et de ma santé", dit-elle à l'hebdomadaire.

L'Elysée et le pouvoir

Elle se décrit aussi comme une "femme libre, célibataire pour la première fois en trente ans". "Je n’aimais pas les ors de l’Elysée. L'Inde, c’est un retour vers la liberté, loin du monde politique et de ses trahisons. Moi, j’assume ce que je suis, ce que je dis. On ne peut pas dire que je n’ai rien fait de bien en 19 mois", ajoute Valérie Trierweiler. 

Dans le magazine Elle, qui a également recueilli ses confidences, elle dit : "Je me suis retrouvée à l'Elysée sous les dorures. Les gens le savent peu mais ma mère était caissière et mon père, amputé d'une jambe. J'ai grandi dans une HLM. Il y a eu un énorme décalage."

Un contexte pesant pour le couple, selon elle : "A un moment, il n'y a plus de vie. Nous n'avons pas vécu le pouvoir de la même façon. Ça a cassé quelque chose. J'aurais préféré une vie normale, on serait peut-être encore ensemble aujourd'hui. Je sais qui je suis, je peux me regarder dans la glace."

Son avenir 

"Ce n’est pas parce que je ne suis plus Première dame que la vie s’arrête. Je continuerai avec le Secours populaire, avec Action contre la faim, avec la Fondation Danielle-Mitterrand. Avec Ela [association luttant contre les leucodystrophies] aussi, car ce sont les premiers à être venus me chercher quand j’étais Première dame et au plus mal après le tweet".

Selon Paris Match, c'est ce message de soutien au rival de Ségolène Royal aux législatives, Olivier Falorni, qui "a sonné la fin de l'union" entre Valérie Trierweiler et François Hollande. "Les enfants du couple Hollande-Royal ont été profondément choqués et blessés. Valérie Trierweiler n'a jamais su ou pu entretenir de bonnes relations avec eux, le rejet était mutuel, et cela, c'était rédhibitoire pour François Hollande", poursuit le magazine.  

Quid du journalisme politique ? "Je n'en ai pas envie, et ça serait trop compliqué", répond-elle au Parisien Magazine. Elle précise en revanche "ne pas exclure d'écrire un livre". La journaliste affirme qu'elle "ne se prend pas pour une princesse". "J'ai intérêt à reprendre une vie normale le plus vite possible car je ne veux pas faire partie de la catégorie des people, et je n'en ferai pas partie."

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