Il peint un tableau de Hollande et Trierweiler, qui se séparent avant qu'il ne puisse le leur offrir
Un nonagénaire de Tulle avait peint un tableau qu'il souhaitait remettre au président lors de ses vœux aux Corréziens, le 18 janvier. C'était sans compter sur l'affaire Gayet.
A lui seul, le destin du tableau de Jean Viacroze résume l'histoire tourmentée du couple Hollande-Trierweiler. Le peintre originaire de Tulle, quasi-centenaire, voulait offrir au chef de l'Etat une toile le représentant auprès de la Première dame. C'était avant que n'éclate la polémique autour de la liaison du président avec Julie Gayet et que le couple présidentiel n'annonce sa rupture. "Je ne lui en veux pas", assure l'ancien coiffeur à La Montagne.
L'idée de l'artiste de 99 ans est née lors d'une soirée emblématique pour François Hollande et son ex-compagne : le 6 mai 2012, au soir de la victoire du candidat PS à la présidentielle. Présent à Tulle aux côtés de Valérie Trierweiler, le président nouvellement élu a inspiré Jean Viacroze, qui a décidé de se lancer dans un portrait du couple. Mais quelques mois plus tard, l'ancien coiffeur s'interrompt. L'affaire du tweet de la Première dame, provoquant une mini-crise politique, le pousse à renoncer.
Pour lui, François Hollande a "un cœur d'or"
Mais en juillet 2013, il change d'avis. Car François Hollande, qui n'a pu venir à son 99e anniversaire le 11, fait une visite surprise à Jean Viacroze le 20, lors d'un déplacement inopiné en Corrèze. Touché, le nonagénaire décide de reprendre le pinceau pour finir son tableau. Il ne sait pas que, dans le cortège qui accompagne François Hollande, se trouve une certaine Julie Gayet.
L'artiste a alors un objectif : terminer la toile pour l'offrir au président à l'occasion des vœux aux Corréziens, planifiés pour le 18 janvier 2014. Mais une semaine avant la date fatidique, Closer étale ses révélations. Jean Viacroze doit une nouvelle fois renoncer à faire don de son œuvre. Pas de quoi ternir l'image de François Hollande auprès de l'artiste, pour qui le président a "un cœur d'or". Tout en ayant une pensée pour Valérie Trierweiler et pour les femmes en général : "Elles sont tellement malignes, et plus intelligentes que les hommes."
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