Vidéo Législatives 2024 : "Je suis en colère, je suis écœurée, j'en ai marre", affirme Marine Tondelier devant l'impasse des négociations à gauche

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VIDEO. Le coup de gueule de Marine Tondelier
VIDEO. Le coup de gueule de Marine Tondelier VIDEO. Le coup de gueule de Marine Tondelier (FRANCE TELEVISIONS)
Article rédigé par franceinfo
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Invitée des "4 vérités" de France 2 mercredi, la secrétaire nationale des Ecologistes-EELV s'est dite "désolée du spectacle qu'on donne aux Françaises et aux Français".

Un véritable coup de gueule. Invitée des "4 vérités" de France 2, la secrétaire nationale des Ecologistes-EELV, Marine Tondelier, s'est dite "écœurée" mercredi 17 juillet par la guerre de leadership entre insoumis et socialistes pour proposer un nom pour Matignon. "Je suis en colère, je suis écœurée, j'en ai marre. Je suis fatiguée (...) Et je suis désolée du spectacle qu'on donne aux Françaises et aux Français" a-t-elle déploré.

"Chaque heure, chaque minute de ridicule qu'on offre (...), on est en train de fabriquer du vote RN et ce ne sera pas la peine de venir me chercher avec ma veste verte en 2027 entre les deux tours pour dire 'Au secours, il faut un front républicain'", a poursuivi la conseillère régionale des Hauts-de-France sur France 2, avant de résumer : "On ne peut pas susciter l'espoir et décevoir autant."

"Les gens vont nous insulter dans la rue"

"On dit gnagnagna Huguette Bello, gnagnagna Laurence Tubiana. Mais on va se retrouver avec Laurent Wauquiez", a poursuivi Marine Tondelier, craignant d'en "prendre pour dix ans" en cas d'échec des négociations. "Les gens vont nous insulter dans la rue. Même moi, j'en ai envie. Je ne le ferai pas, mais je n'en pense pas moins", prévient-elle.

L'écologiste a lancé un appel à la reprise immédiate des négociations arrêtées "depuis plusieurs jours". "Avec les communistes, on a mis d'exclusive sur aucun nom. Un insoumis, ça nous va. Un socialiste, ça nous va. Un communiste, ça nous va. Un écologiste, ça nous va. La société civile, ça nous va", a-t-elle assuré. "Si on attend la pureté de la solution qui est idéale pour chacun, on ne la trouvera pas", a-t-elle jugé. "Les gens, ils savent qu'on n'a pas la majorité absolue, mais on leur doit de tout donner. Et là, en ce moment, on ne donne pas tout", regrette encore la secrétaire nationale du parti.

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