Jeudi 29 janvier, c’est un Gérard Larcher furieux qui a déclaré ne plus pouvoir travailler avec son homologue de l'Assemblée nationale Claude Bartolone. "Quand on déclare alors que son groupe de travail n'a même pas achevé ses travaux que le Sénat ne doit plus exister dans sa forme actuelle, tout simplement il s'est attaqué aux institutions", accuse Gérard Larcher, président du Sénat, au micro de France 2. "Moi je suis pour la fin du bicamérisme sous cette forme", avait déclaré Claude Bartolone plus tôt dans la journée.Claude Bartolone aurait brisé l'unité nationale Depuis, la polémique enfle et le président de l'Assemblée nationale est même lâché par les sénateurs socialistes. "La déclaration, le cadre, le moment et la forme étaient malvenus. Ça ne se réduit pas à une phrase sur un plateau de télévision, notamment dans la situation actuelle du pays", estime quant à lui David Assouline, sénateur de Paris (PS). Et même si Claude Bartolone avait déjà publiquement pris position pour une réforme du Sénat, il est aujourd'hui accusé d'avoir brisé l'unité nationale.