: Vidéo Hollande se dit "président des entreprises" et "réconcilie ses paroles et ses actes"
"Dans les faits, ce n'est pas nouveau", analyse Gilles Bornstein, du service politique de France 2. "Mais c'était fait sans vraiment être assumé."
François Hollande a réfuté, dimanche 15 septembre sur TF1, le titre de "président des patrons". Il a en revanche revendiqué un rôle de "président des entreprises pour notre pays". Car, a-t-il fait valoir, "l'avenir des entreprises c'est l'avenir de l'emploi des salariés". Ce faisant, le socialiste "a réconcilié ses paroles et ses actes", explique Gilles Bornstein, du service politique de France 2.
"Cette fois, c'est dit, souligne le journaliste politique. Ce qui compte, c'est la compétitivité des entreprises. C'est en les aidant qu'on réduit le chômage et qu'on distribue du pouvoir d'achat. Les économistes appellent ça la politique de l'offre, raisonnement plutôt libéral historiquement tenu par la droite. Dans les faits, ce n'est pas nouveau. Ça avait commencé avec le crédit d'impôt pour baisser le coût du travail. Mais c'était fait sans vraiment être assumé."
"Ce qui a marqué, c'est aussi le ton très sécuritaire de François Hollande" quand il a parlé du braqueur tué par un bijoutier à Nice, ajoute Gilles Bornstein. "En évoquant le casier judiciaire du braqueur et le droit à la sécurité pour chacun, manifestement François Hollande est soucieux de ses électeurs de gauche tentés par le vote Front national."
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