: Vidéo Cambadélis à la tête du PS : réactions en coulisses
Des militants mécontents de ne pas avoir été consultés et un candidat d'opposition de dernière minute disent leur désaccord après l'élection dans un fauteuil de Jean-Christophe Cambadélis à la tête du PS, mardi 15 avril 2014.
Première action du nouveau patron de Solférino : un discours pour définir ses intentions. Il veut "construire un Parti socialiste rassemblé, combatif, inventif, parfois insolent, mais qui soit en capacité d'aider le gouvernement et le président de la République à réussir."
A ce poste qu'il convoitait depuis dix-sept ans, "Camba" a été désigné à 67 % des voix lors du conseil national du PS. Les militants n'ont pas été sollicités, et expriment leur mécontentement. "Quelles sont les inflexions à donner à la politique gouvernementale ? Quel va être le rôle du PS dans les années à venir ? Cette procédure - ne pas passer par le vote militant - est-elle la plus opportune ?" Autant de questions que pose Emmanuel Maurel, vice-président du Conseil régional d'Ile-de-France.
Sylvain Mathieu, candidat d'opposition de dernière minute
L'autre homme du jour, c'est Sylvain Mathieu. Le candidat de dernière minute sorti du chapeau de l'aile gauche du PS fait le score honorable de 33 % : "Jean-Christophe Cambadélis était le candidat coopté par l'establishment, le candidat de l'Elysée. Le sens de ma candidature, c'était de dire stop, et d'exprimer ce profond désaccord."
La feuille de route sera délicate pour le nouveau premier secrétaire du PS... "Laissez-moi arriver", sourit-il.
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