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[Vidéo] A Montauban, Nicolas Sarkozy appelle "au devoir d"unité nationale"

Nicolas Sarkozy a assisté mercredi 21 mars après-midi, à la caserne du 17e RGP de Montauban, à la cérémonie d’hommage aux trois parachutistes tués . Evoquant leur assassinat, le chef de l'Etat a parlé d'"exécution terroriste".
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Vue de l'entrée de la caserne du 17e RGP de Montauban (Haute-Garonne) (FTV)

Nicolas Sarkozy a assisté mercredi 21 mars après-midi, à la caserne du 17e RGP de Montauban, à la cérémonie d'hommage aux trois parachutistes tués . Evoquant leur assassinat, le chef de l'Etat a parlé d'"exécution terroriste".

Nicolas Sarkozy a assisté mercredi à la cérémonie d'hommage aux trois parachutistes tués les 11 et 15 mars à Toulouse et Montauban. Le chef de l'Etat a déclaré que les trois militaires assassinés avaient été victimes d'une "exécution terroriste".

"Un soldat français sait qu'il peut mourir pour la France (...). Un soldat français connaît le sens du mot sacrifice car il connaît le sens du mot devoir. Un soldat français connaît la mort et sait la regarder en face".

Mais "la mort que nos hommes ont rencontrée n'était pas celle à laquelle ils étaient préparés. Ce n'était pas la mort des champs de bataille, mais une exécution terroriste", a-t-il dit.



"La République a été touchée"

"C'est bien l'armée française que le tueur a visée". "Et c'est la République française qui a été touchée", a-t-il poursuivi.

"Je suis venu m'incliner devant le cercueil de ces soldats assassinés. Je suis venu dire l'hommage de la nation", a continué le président de la République, avant d'appeler à l'unité nationale."

"Le devoir d'unité nationale"

"La République n'a pas cédé, la République n'a pas reculé, la République n'a pas faibli", a-t-il souligné, avant d'enchaîner : "nous avons un devoir, ce devoir, c'est celui de l'unité nationale. Cet homme n'est pas parvenu à fracturer notre communauté nationale. Nous devons rester rassemblés. Nous ne devons en aucun cas céder à la vengeance".

A la fin de la cérémonie, le chef de l'Etat a salué tous les candidats à la présidentielle qui avaient également assisté à la cérémonie : Eva Joly (EELV), François Bayrou (Modem), Nicolas Dupont-Aignan (Debout La République), François Hollande (PS), Marine Le Pen (FN).

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