Valls : "Se rendre aux urnes, plus qu'un devoir, une exigence"
Jeudi soir, les drapeaux tricolores étaient quasiment aussi nombreux que ceux du parti socialiste. Bleu Blanc Rouge, c'est justement le titre que Manuel Valls a choisi pour son discours. En Île-de-France, le Front national est crédité de 24% dans les sondages. Il rêve d'étincelles. Le Premier ministre lui oppose un "patriotisme généreux " : "Revendiquons ce joli mot de patriotisme que certains confondent avec le nationalisme. Votons massivement. Revendiquons nos valeurs : liberté, égalité, fraternité. Arborons nos couleurs : le blanc, le bleu, le rouge, notre cœur qui bât à gauche. Mobilisons-nous, debout, parce que nous somme debout, parce que nous sommes la République et la France ".
La gauche espère un sursaut de son électorat. Remobiliser les siens : l'élection se joue là, alors que depuis trois semaines, il n'a été question que de sécurité, ce qui déplaisait à de nombreux militants. Manuel Valls l'a toutefois redit, la sécurité est aussi une valeur, le socle des libertés. L'état d'urgence est la démonstration que face à la menace la France ne cède pas. Le premier ministre a donc lancé une violente charge contre le Front national : "Après ce que nous avons subi, qui peut penser que l'extrême droite peut être la réponse aux angoisses et aux attentes des Français ".
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