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Valls : "Se rendre aux urnes, plus qu'un devoir, une exigence"

A la veille de la fin de la campagne d'avant premier tour, Manuel Valls était jeudi aux côtés de Claude Bartolone, le candidat socialiste en Île-de-France. Le chef du gouvernement avait annulé les sept autres meetings qu'il avait programmés, à cause des attentats. Celui de Paris est donc le seul auquel il a finalement participé.
Article rédigé par Julie Marie-Leconte
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Manuel Valls en meeting pour les élections départementales en mars 2015©maxPPP)

Jeudi soir, les drapeaux tricolores étaient quasiment aussi nombreux que ceux du parti socialiste. Bleu Blanc Rouge, c'est justement le titre que Manuel Valls a choisi pour son discours. En Île-de-France, le Front national est crédité de 24% dans les sondages. Il rêve d'étincelles. Le Premier ministre lui oppose  un "patriotisme généreux " : "Revendiquons ce joli mot de patriotisme que certains confondent avec le nationalisme. Votons massivement. Revendiquons nos valeurs : liberté, égalité, fraternité. Arborons nos couleurs : le blanc, le bleu, le rouge, notre cœur qui bât à gauche. Mobilisons-nous, debout, parce que nous somme debout, parce que nous sommes la République et la France ".

La gauche espère un sursaut de son électorat. Remobiliser les siens : l'élection se joue là, alors que depuis trois semaines, il n'a été question que de sécurité, ce qui déplaisait à de nombreux militants. Manuel Valls l'a toutefois redit,  la sécurité est aussi une valeur, le socle des libertés. L'état d'urgence est la démonstration que face à la menace la France ne cède pas. Le premier ministre a donc lancé une violente charge contre le Front national : "Après ce que nous avons subi, qui peut penser que l'extrême droite peut être la réponse aux angoisses et aux attentes des Français ".

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