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Valls répond à Sarkozy sur la conception du chef

Vendredi 30 mars, Manuel Valls, directeur de la communication de François Hollande a tenu un point presse. Il a répondu à Nicolas Sarkozy sur la notion de chef et assure que le camp Hollande n'est pas inquiet par les derniers sondages.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Manuel Valls n'est pas encore trop inquiet (AFP)

Vendredi 30 mars, Manuel Valls, directeur de la communication de François Hollande a tenu un point presse. Il a répondu à Nicolas Sarkozy sur la notion de chef et assure que le camp Hollande n'est pas inquiet par les derniers sondages.

François Hollande, au-dessus de la mêlée, c'est à ses lieutenants de répondre à Nicolas Sarkozy qui a affirmé ce matin que "le candidat socialiste n'avait pas l'intention d' être chef".

Manuel Valls, ancien candidat à la primaire socialiste et responsable de la communication de la campagne de M. Hollande a tenu un point presse.

Topchef

"Je n'ai pas le sentiment que Nicolas Sarkozy ait été un chef au cours de ces cinq dernières années. Un chef, c'est celui qui éclaire l'opinion, fixe un cap au pays, rassemble. Nicolas Sarkozy a divisé, a jeté les Français les uns contre les autres, a stigmatisé", a déclaré le député-maire d'Evry .

"La conception de chef de François Hollande, a-t-il poursuivi, c'est le respect des institutions, du gouvernement, du Parlement, des syndicats, des associations, des élus, des Français. Quand on n'aime pas les corps intermédiaires, on n'aime pas les Français".

"J'allais dire Nicolas Sarkozy a été un mauvais chef, mais Nicolas Sarkozy n'a pas été un chef et il a été mauvais", a dit l'élu.

Pas d'inquiétude

Interrogé sur une campagne qui semble marquer le pas, M. Valls s'est efforcé de balayer les doutes.

"Les rapports de forces n'ont pas sensiblement bougé, en tout cas si j'en crois les enquêtes d'opinion pour ce qui concerne le deuxième tour", et "au premier tour, la gauche n'a jamais été aussi haute", a-t-il souligné.

"Deuxièmement, je constate que le rejet de Nicolas Sarkozy reste très puissant, notamment sur son bilan et les questions fondamentales d'emploi et de pouvoir d'achat. Il y a une forte aspiration au changement, mais je ne vous dirai pas que c'est plié parce que le climat économique, la morosité, ce qui s'est passé à Montauban et à Toulouse, tout ça rend cette campagne difficile plus on s'approche du premier tour", a reconnu le maire d'Evry.

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