Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, n'a "pas de désir d'exhibition"
La journaliste Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande, indique dans un entretien au magazine Télé 7 Jours, à paraître lundi 23 janvier, qu'elle fera "ce qui est nécessaire pour répondre à la curiosité mais avec "des limites".
Peu connue du grand public, Valérie Trierweiler apparaît de plus en plus souvent dans le sillage du candidat socialiste, François Hollande, dont elle partage le quotidien.
Avec la montée en puissance de la campagne, cette journaliste politique sait qu'il lui sera difficile, si ce n'est impossible, d'éviter totalement les objectifs.
Prenant les devant, elle précise, dans un entretien accordé à l'hebdomadaire Télé 7 jours, à paraître lundi, les limites qu'elle s'est fixée.
"Je n'ai pas de désir d'exhibition"
"Je ferai ce qui est nécessaire pour répondre à la curiosité. Avec des limites que je me poserai. Je n'ai pas de désir d'exhibition. C'est François le candidat. Il n'y a pas de raison qu'on se focalise sur moi", déclare Mme Trierweiler.
Interrogée sur son attitude si elle devenait première dame, elle répond : "Je ne me projette surtout pas". "Comment se prépare-t-on ? Si ça arrive, je m'adapterai...", ajoute-t-elle.
La journaliste a déjà démontré qu'elle savait réagir promptement. Interpellé par le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, lors de l'émission "Des paroles et des actes", le 12 janvier sur France 2, elle avait aussitôt riposté sur son compte twitter.
"Trop facile M. Mélenchon de parler de piège quand on vous voit si consentant devant les cameras face à Mme Le Pen. Basse polémique", quelques minutes après que l'eurodéputé l'ait accusé d'avoir mis en avant une courte séquence où il discute avec la candidate frontiste au parlement européen.
Mise en retrait
La journaliste, qui va animer à partir du 28 janvier "Itinéraires", un nouveau magazine pour la chaîne Direct 8, au cours de laquelle elle interviewera "des stars", indique par ailleurs envisager "une petite période de 'carême' au moment des scrutins" pour son émission.
"Je n'imagine pas être à l'antenne au moment où la pression sera la plus forte, le 21 avril, veille du premier tour, ou pour le second, si c'est le cas. Et j'aurai besoin de disponibilité", souligne-t-elle.
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