: Vidéo Présidentielle : Emmanuel Macron ne doit pas "être réélu par omission" estime le LR Geoffroy Didier
L'eurodéputé Les Républicains et directeur de la communication de Valérie Pécresse, Geoffroy Didier, indique que la candidate LR débattra avec Eric Zemmour et Marine Le Pen et souhaite débattre avec le président sortant.
Valérie Pécresse, la candidate LR à la présidentielle va débattre avec Eric Zemmour la semaine prochaine : "elle débattra" aussi "face à Marine Le Pen", et elle "souhaite débattre avec Emmanuel Macron", a déclaré dimanche 6 mars sur franceinfo Geoffroy Didier, directeur de la communication de Valérie Pécresse, eurodéputé LR.
"Valérie Pécresse a toujours dit qu'elle débattrait avec les candidats à la présidentielle qui avaient obtenu leurs parrainages. Elle tient sa promesse, ses engagements."
Geoffroy Didierà franceinfo
"Le débat public doit avoir lieu", insiste Geoffroy Didier. "Cela ne serait pas normal qu'un débat n'ait pas lieu, poursuit-il. Emmanuel Macron a lui-même dit qu'il avait gagné en 2017 par ‘effraction’." "Si nous omettons le débat public, que l'un des candidats court-circuite la campagne présidentielle, il ne faudrait pas qu'Emmanuel Macron puisse être réélu par omission. Cela ferait beaucoup pour dix années", a estimé Geoffroy Didier.
Valérie Pécresse veut également débattre avec l'extrême-droite, même si "Marine Le Pen et Eric Zemmour sont disqualifiés de cette élection présidentielle du fait de leur compromission avec Vladimir Poutine" car ce sont "des valets d’un dictateur russe", il faut un "retour au sérieux", clame le député européen.
"La campagne présidentielle, c'est forcément difficile, c'est comme gravir le mont Everest : il n'en reste plus qu'un à la fin. Mais il y a trop de problème pour qu'on s'autorise à ne pas rechercher, fabriquer, imaginer des solutions, comme le fait Valérie Pécresse."
Geoffroy Didierà franceinfo
La crise ukrainienne ne doit pas "effacer les problèmes de la France, elle s’y ajoute". Geoffroy Didier ne comprend "même pas le principe selon lequel une crise internationale empêcherait un candidat à l'élection présidentielle de venir confronter son projet, sa vision, à ceux des autres. Il n'existe pas en démocratie de renouvellement automatique".
"Il va bien falloir les régler ces problèmes, il va bien falloir mettre un terme à la bérézina migratoire où neuf clandestins sur dix ne sont pas reconduits dans leurs pays d'origine. Il va bien falloir qu'on trouve des solutions face à cette délinquance qui augmente de près de 20% en seulement cinq ans. Il va bien falloir que nous proposions des solutions face à une dette record qui est de 115% du PIB face à un déficit commercial record", a-t-il énuméré. "Oui, les Français méritent un débat sain, respectueux, mais offensif. Nous sommes une opposition républicaine digne."
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