Présidentielle 2022 : Valérie Pécresse radicalise son discours
Valérie Pécresse a repris à son compte la théorie de l'extrême droite du "grand remplacement", lors de son meeting dimanche 13 février à Paris. Une petite phrase qui n'a pas manqué de faire jaser...
"Pas de fatalité, ni au grand déclassement, ni au grand remplacement". Cette phrase, prononcée dimanche 13 février par Valérie Pécresse lors de son meeting au Zénith de Paris, a été très remarquée. Le "grand remplacement" est une théorie complotiste d'extrême-droite, et le totem de la campagne d'Éric Zemmour. "Je déteste cette expression parce qu'elle donne le sentiment que tout est foutu", disait pourtant Valérie Pécresse il y a trois mois, durant la primaire de son parti.
Éric Zemmour jubile
Dans la matinée du lundi 14 février, sur RTL, elle a tenté d'éteindre la polémique. "La phrase, c'est : 'Je ne me résigne ni au grand déclassement ni au grand remplacement', ça veut dire 'Je ne me résigne pas, justement, aux théories d'Éric Zemmour et aux théories de l'extrême-droite", a-t-elle avancé. De son côté, le candidat de "Reconquête !" à l'élection présidentielle savoure. "Regardez, maintenant même Valérie Pécresse emploie ces mots. C'est moi qui ai imposé ce terme dans la campagne présidentielle", se vante-t-il.
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