Une table ronde pour tirer les leçons de l'épisode neigeux du 8 décembre
Des milliers de franciliens bloqués par la neige dans leur voiture ou au travail. C'était la nuit du 8 au 9 décembre. L'après-midi de ce mercredi noir pour les automobilistes, Brice Hortefeux a nié que ce soit la pagaille mais tout le monde s'est accordé à dire que c'en était bien une quelques heures plus tard.
Le lendemain, des réunions ont eu lieu à l'Élysée et à Matignon, chacun cherchant à se renvoyer la responsabilité. Était-ce la faute de Météo France, comme l'a suggéré le Premier ministre, la faute du préfet de police de Paris, qui aurait tardé à interdire la circulation des poids lourds, ou bien la faute encore à des services routiers désorganisés ?
En tous cas, aujourd'hui, tout le monde aura voix au chapitre. Tout le monde, sauf les syndicats. Ils n'ont pas été conviés et en sont fâchés. Les chauffeurs routiers bloqués plus de 24 heures sur une bande d'arrêt d'urgence, tout comme les agents de la voirie, estiment pourtant qu'ils étaient aux premières loges et auraient bien des choses à dire. A noter que les syndicats ne sont pas conviés non plus à la deuxième table ronde de jeudi, censée revenir sur la pagaille cette fois à l'aéroport de Roissy à la veille de Noël.
Mathilde Lemaire
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