Une prétendante et deux candidats chez les socialistes pour le perchoir
Jean Glavany a annoncé lundi sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale lors d'une conférence de presse, deuxième candidature officielle après celle de Claude Bartolone lundi matin. Elisabeth Guigou pense aussi au poste.
Jean Glavany, député PS des Hautes-Pyrénées, ancien conseiller de François Mitterrand à l'Elysée et ancien ministre de Lionel Jospin, a indiqué qu'il aurait présenté sa candidature même si Ségolène Royal, qui briguait le poste, avait été élue députée.
Interrogé sur le souhait prêté au président François Hollande et au Premier ministre Jean-Marc Ayrault de voir une femme accéder au perchoir, M. Glavany a rétorqué "ne pas croire une seconde qu'ils vont se mêler de cette élection".
"Je me présente comme un parlementaire assidu et investi", a déclaré le député, car "l'élection de François Hollande offre une occasion inestimable pour le Parlement".
"Si je suis battu, je soutiendrai évidemment le candidat désigné", a précisé M. Glavany.
Le député PS de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone , qui a aussi annoncé sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale lundi matin, a déclaré qu'il ne "croyait pas" à la candidature d'Elisabeth Guigou, dont le nom circule aussi pour le perchoir.
Après son annonce dans le Parisien, M. Bartolone était de bon matin dans les couloirs de l'Assemblée. "J'ai connu l'Assemblée dans des moments faciles et plus difficiles comme en 1993", a confié M. Bartolone , député depuis 1981. "Je pense que j'ai le profil et la densité politique", a-t-il ajouté.
Elisabeth Guigou motivée
De son côté, Elisabeth Guigou s'est déclarée mardi "préparée et très motivée" pour la présidence de l'Assemblée, un projet qui "chemine" a-t-elle souligné, se retenant toutefois d'annoncer ouvertement sa candidature. "Je suis disponible, je suis préparée... Je suis très motivée parce que je pense que c'est un poste très important dans l'Etat. Je pense qu'il faut rehausser la place du Parlement dans les institutions", a dit la députée de Seine-Saint-Denis sur France Inter.
Est-elle par conséquent candidate au "perchoir"?, insiste la journaliste. "Je vous dirai cela quand les candidatures seront ouvertes. On ne sait même pas quel jour on va voter. Ca viendra très vite", a répondu Elisabeth Guigou, qui a confié: "Je pense que c'est quelque chose qui chemine dans ma tête".
Le groupe socialiste doit décider, vraisemblablement jeudi et en tout cas d'ici le 26 juin, jour de la rentrée parlementaire, quel candidat il présentera à la présidence de l'Assemblée.
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