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Une fausse dépêche annonce la mort de Nicolas Sarkozy

Un site internet d'information économique local du groupe Midi Presse, victime d'un piratage le dimanche 26 février, a mis en ligne une fausse dépêche AFP annonçant la mort de Nicolas Sarkozy.
Article rédigé par Sébastien Tronche
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Nicolas Sarkozy a été victime d'une fausse rumeur sur son décès (DENIS CHARLET / AFP)

Un site internet d'information économique local du groupe Midi Presse, victime d'un piratage le dimanche 26 février, a mis en ligne une fausse dépêche AFP annonçant la mort de Nicolas Sarkozy.

Les rumeurs de décès de personnalités publiques sont un des gimmick d'Internet et des réseaux sociaux. Ce dimanche 26 février, à son tour, Nicolas Sarkozy l'a appris à ses dépends.

Piraté, Midi presse service, un site d'information toulousain appartenant au groupe La dépêche du Midi, a ainsi affiché une dépêche de l'AFP qui annonçait que "le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy a trouvé la mort dans un accident de la route".

Selon le site spécialisé Zataz.com, la fausse information serait restée en ligne près de quinze heures avant d'être supprimée.

La pirate : "un ras le bol de la France mouton"

"Le groupe tient à exprimer son indignation face à une telle agression dont les réelles intentions ne lui échappent pas et présente à Monsieur le président de la République toutes ses excuses", a réagi à l'AFP le vice-président du groupe toulousain, Bernard Maffre.

Zataz.com aurait retrouvé le pirate, un Anonymous, qui justifie ce piratage, passible de 350 000 euros d'amende et de trois ans de prison, par "un ras le bol de la France mouton".

Une justification loin des arguments tenus par le groupe de presse qui voit dans cette intrusion informatique une volonté de nuire au groupe présidé par Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche et conseiller politique de François Hollande. Et le pirate d'ajouter, plus prosaïque : "Beaucoup de sites sont mal codés. Et beaucoup de sociétés sous-payent leur personnel informatique."

En 2011, Barack Obama avait connu une telle mésaventure, annoncé mort sur le réseau Twitter.

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