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Un an de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité requis contre l'ex-députée LREM Laetitia Avia

L'ancienne députée est soupçonnée de harcèlement moral sur sept ex-assistants parlementaires.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'ancienne députée La République en marche, Laetitia Avia, arrive à son procès, au tribunal de Paris, le 9 mai 2023. (THOMAS SAMSON / AFP)

La procureure de la République a requis, jeudi 1er juin, un an d'emprisonnement avec sursis, cinq ans d'inéligibilité et 10 000 euros d'amende à l'encontre de l'ex-députée LREM Laetitia Avia pour harcèlement moral sur sept ex-assistants parlementaires. L'ancienne députée, redevenue avocate depuis sa défaite aux législatives de 2022, a plaidé la relaxe en fustigeant des accusations "contestées et décontextualisées". Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 5 juillet.

Reprenant les témoignages des sept plaignants qui ont travaillé avec Laetitia Avia entre 2017 et 2020, la représentante du ministère public a estimé qu'ils traduisaient bien "l'excès" et la "répétition" qui caractérisent le harcèlement moral. L'élue est soupçonnée d'avoir "dénigré" et "humilié" ses collaborateurs, d'avoir instauré un "climat de peur" et exigé une disponibilité "24h sur 24" ainsi que demandé des tâches indues liées à sa vie personnelle. Des faits qui ont eu des répercussions sur la "santé physique et psychologique" de ses assistants, selon le parquet.

Parlant d'"auto-suggestions", l'avocat de Laetitia Avia, Basile Ader, a affirmé que les plaignants se sont "auto-confortés" et qu'ils s'étaient "raconté leur petite histoire a posteriori". Parlant de "grands mensonges" et "d'évolutions" de la part des plaignants, il a évoqué une "immense déloyauté", plaidant la relaxe au risque d'une "énorme injustice"

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