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Toulouse : Arthaud dénonce l'instrumentalisation électorale

Mercredi 21 mars, Nathalie Arthaud a publié sur son site de campagne un communiqué sur les événements de Toulouse. Pour elle, il s'agit de l'oeuvre d'un psychopathe. Elle ne souhaite toujours pas participer à "une quelconque union nationale".
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nathalie Arthaud (MARTIN BUREAU / AFP)

Mercredi 21 mars, Nathalie Arthaud a publié sur son site de campagne un communiqué sur les événements de Toulouse. Pour elle, il s'agit de l'oeuvre d'un psychopathe. Elle ne souhaite toujours pas participer à "une quelconque union nationale".

A midi, Nathalie Arthaud a publié un communiqué sur son site de campagne présidentielle. Elle dénonce l'instrumentalisation électorale faite par ses concurrents des évènements de Toulouse.

En voici le contenu en intégralité.

"Seul un psy­cho­pa­the a pu se livrer aux actes odieux aux­quels s'est livré l'indi­vidu qui vient d'être retrouvé et neu­tra­lisé.

Mais,c'est le contexte, c'est le monde dans lequel il vit qui lui a donné la moti­va­tion idéo­lo­gi­que autour de laquelle s'est cris­tal­li­sée sa folie.

Le psy­cho­pa­the aurait sans doute tué même si l'armée fran­çaise ne s'était pas livrée à une guerre en Afghanistan, même s'il n'y avait pas pério­di­que­ment des enfants pales­ti­niens tués sous les bombes à Gaza, même s'il n'y avait pas le climat délé­tère pro­vo­qué par la course aux décla­ra­tions xéno­pho­bes et sécu­ri­tai­res entre la droite au pou­voir et l'extrême droite.

Mais, il arrive que les haines sus­ci­tées par une guerre de bri­gan­dage dans un coin éloigné de la pla­nète revien­nent ici en France et tuent des inno­cents.

Et, à en juger par les réac­tions des dif­fé­rents can­di­dats après la neu­tra­li­sa­tion de l'assas­sin, l'ins­tru­men­ta­li­sa­tion électorale par les uns et par les autres, la réac­tion en par­ti­cu­lier de la can­di­date de l'extrême droite récla­mant la guerre contre le fon­da­men­ta­lisme isla­mi­que et des mesu­res sécu­ri­tai­res et repar­lant de la peine de mort, je per­siste à penser qu'il n'est pas ques­tion de par­ti­ci­per à une quel­conque « union natio­nale » avec tous ces gens"

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