Tir groupé contre Sarkozy
C'est non pour presque toute la classe politique au referendum sur les chômeurs. Sarkozy est accusé de dérive droitière par Philippe Douste-Blazy. Les idées du "futur" candidat Sarkozy, à paraître dans le Figaro magazine, mettent le feu au poudre.
Aux "4 V" sur France 2, Philippe Douste-Blazy, un des fondateurs de l'UMP, désormais soutien de François Bayrou, "flingue" Nicolas Sarkozy et l'accuse de dérive droitière. "Nicolas Sarkozy a décidé de représenter la droite réactionnaire".
Même tonalité et même indignation à gauche. Le socialiste Vincent Peillon sur I-télé accuse Nicolas Sarkozy de na pas respecter les Français "Il n'y a pas de courage sur le fond (...) il veut encore agresser les Français".
La candidate de LO Nathalie Arthaud sur Europe 1, juge cette proposition de Nicolas Sarkozy d'un referendum sur les chômeurs "insupportable". "Nicolas Sarkozy a sorti la grosse artillerie contre les chômeurs pour plaire à l'électorat le plus réactionnaire".
Marie-George Buffet, soutien de Jean-Luc Mélenchon, était l'invitée de Canal+. Pour la députée communiste cette idée de Nicolas Sarkozy " va encore plus loin vers la droite-extême" et s'indigne du fait de jeter "en pâture à l'opinion publique les chômeurs".
Le président socialiste du Sénat Jean-Pierre Bel était l'invité de France Inter. Pour lui un projet de réferendum "n'est pas à la hauteur d'une campagne" et s'insurge aussi contre le fait de faire des chômeurs des boucs émissaires.
Eva Joly, la candidate d'EELV parle, sur France Info de "dévalorisation de la parole présidentielle".
La candidate de Cap 21 Corinne Lepage, bien que classée à droite sur l'échiquier politique, désapprouve elle aussi cette idée de referendum. Elle ne se reconnaît pas dans les valeurs de Nicolas Sarkozy "Je ne veux pas d'un deuxième mandat de Nicolas Sarkozy".
Nathalie Kosciusko-Morizet, sur RMC Info, poussée dans ses retranchements par Jean-Jacques Bourdin admet "in fine" qu'il y aurait des sanctions pour les chômeurs.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.