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Takkiedine accuse Villepin de "complot" contre Sarkozy

L'acteur clé d'une affaire de corruption présumée lors de la campagne présidentielle de 1995 a dénoncé jeudi sur Europe 1 "un complot" contre Nicolas Sarkozy ourdi par "les mêmes acteurs de Clearstream".
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Ziad Takkiedine (AFP)

L'acteur clé d'une affaire de corruption présumée lors de la campagne présidentielle de 1995 a dénoncé jeudi sur Europe 1 "un complot" contre Nicolas Sarkozy ourdi par "les mêmes acteurs de Clearstream".

"Ce complot, il est contre le président de la République" et il serait ourdi par "les mêmes acteurs de Clearstream" pour des actes "beaucoup plus criminels", a affirmé Ziad Takieddine, mis en examen depuis septembre.

"Celui qui doit répondre de ses actes s'appelle Dominique de Villepin"
"Celui qui doit répondre de ses actes sur l'ensemble du dossier depuis 1996, il s'appelle Dominique de Villepin", a-t-il poursuivi, sans apporter de preuves, qu'il dit vouloir réserver à la justice.

L'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, désormais libre de se présenter à la présidentielle s'il le décide, a vu le 14 septembre sa relaxe confirmée en appel dans le dossier des fausses listes de comptes bancaires de la société luxembourgeoise Clearstream. Des fausses listes sur lesquelles figurait le nom de Nicolas Sarkozy.

Takkiedine soupçonné d'avoir aidé à financer la campagne de Balladur
L'intermédiaire en armement a été entendu mercredi par le juge Renaud van Ruymbeke sur son intervention dans le contrat Sawari II avec l'Arabie Saoudite.

Mis en examen le mois dernier pour complicité et recel d'abus de biens sociaux, Ziad Takieddine est soupçonné d'avoir organisé le détournement d'une partie des commissions versées en marge de deux ventes d'armes françaises au Pakistan et à l'Arabie saoudite pour financer en 1995 la campagne d'Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole.

Deux proches de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert et Nicolas Bazire, sont eux aussi mis en examen dans ce dossier. "Je n'ai pas eu connaissance d'une quelconque rétrocommission. En tout cas, moi, personnellement, je n'ai pas livré un seul centime de rétrocommission", a affirmé jeudi Ziad Takieddine en disant vouloir dénoncer un "complot".

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