Stock-options : malgré le Medef, l'Elysée veut avancer vite
"C'est plus rapide et plus facile de passer par cette voie plutôt que par la voie législative", a précisé Claude Guéant. Interrogé sur le fait de savoir si ce décret sera effectif tout de suite, Claude Guéant a répondu ''bien sûr''. Quant au sujet du ''partage de la valeur'' au sein des entreprises, le secrétaire général de l'Elysée a indiqué qu'''il y a un travail qui est fait (...) pour faire l'état des lieux''.
''Il viendra le moment où, après cet état des lieux, il incombera au MEDEF, au patronat, de répondre à la sollicitation des pouvoirs publics : qu'est-ce que vous proposez pour améliorer le partage de la valeur entre les actionnaires, les dirigeants et les salariés, ce sera dans un deuxième temps, c'est d'ici au mois de juin''. ''S'il n'y a pas de réponse positive, les pouvoirs publics prendront leurs responsabilités et proposeront un texte au parlement'', à savoir une loi, a prévenu Claude Guéant.
Le secrétaire général de l’Elysée a toutefois rappelé qu'une "expertise juridique" du gouvernement était nécessaire pour pouvoir passer par décret. Le président de l'Assemblée Bernard Accoyer (UMP) a indiqué qu'un texte était en préparation sur la rémunération des dirigeants de certaines entreprises, la question étant de savoir si "juridiquement" un décret suffisait ou s'il fallait passer par la loi.
Il a jugé qu'un décret "serait l'idéal parce que c'est ce qui irait le plus vite". Mais, a-t-il ajouté, "il faut s'assurer que juridiquement il n'y a pas besoin d'une accroche, d'un support législatif".
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