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Selon un sondage LH2, la popularité de François Hollande recule de 5 points en un mois à 53%

En un mois, le président François Hollande voit sa popularité reculer de 5 points, selon un sondage LH2 pour le Nouvel Observateur publié lundi 16 juillet. Son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, le devance légèrement avec 56% d'opinions positives
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
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53% des Français approuvent l'action de Hollande, 56% celle d'Ayrault (PASCAL ROSSIGNOL / POOL / AFP)

En un mois, le président François Hollande voit sa popularité reculer de 5 points, selon un sondage LH2 pour le Nouvel Observateur publié lundi 16 juillet. Son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, le devance légèrement avec 56% d'opinions positives

François Hollande enregistre une baisse de 5 points de sa popularité en un mois, à 53%. Son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, est inchangé à 56%, selon un sondage LH2 pour le Nouvel Observateur publié lundi 16 juillet;

Il y a 53% des personnes interrogées pour dire qu'elles ont une opinion positive de "François Hollande, en tant que président de la République", dont 11% ont une opinion "très positive" et 42% "assez positive". Elles sont 37% a avoir une opinion négative du chef de l'Etat, soit 22% "assez négative" et 15% "très négative". La propotion de ceux qui ne se prononcent pas est de 10%.

Si elles sont 56% à avoir une image positive de Jean-Marc Ayrault (12% très positive, 44% assez positive), elles sont 29% à avoir une image négative du Premier ministre (20% assez négative, 9% très négative), et 15% à ne pas se prononcer.

"Alors que son prédécesseur avait connu un état de grâce estival à la suite de son entrée en fonction, François Hollande connaît dès à présent une première chute de popularité", souligne Erwan Lestrohan, de l'institut LH2.

Cette baisse est "à relier aux fortes attentes des classes populaires notamment qui s'inquiètent de ne pouvoir trouver dans l'action présidentielle des bénéfices en matière de pouvoir d'achat et d'emploi", ajoute-t-il.

Ces inquiétudes "ont pu être ravivées par les récents plans de licenciements au coeur de l'actualité", poursuit-il en faisant allusion aux licenciements annoncés chez PSA.

Sondage réalisé les 12 et 13 juillet par téléphone, auprès d'un échantillon de 966 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

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