Ségolène Royal trouve un point de chute à la BPI
Elle avait comme
ambition de présider l'Assemblée nationale. Mais ce rêve
s'est brisé avec sa défaite aux législatives. Puis Jean-Marc Ayrault a
constitué son gouvernement sans la présidente de Poitou-Charentes. Elle avait aussi été annoncée à
l'Institut du monde arabe mais c'est Jack Lang qui a été nommé. Depuis la fin
de l'année, ses proches comme Dominique Bertinotti, la ministre de la famille,
insistaient pour que Ségolène Royal "retrouve une place forte qui permette de
faire entendre une voix forte."
Ce sera donc à la Banque
publique d'investissement. Non à la présidence où a été nommé Jean-Pierre
Jouyet. Mais avec le titre de vice-présidente comme ce haut fonctionnaire l'a
annoncé lui-même ce mercredi sur France Inter : "C'est une responsable
politique de premier plan. Elle a porté ce projet de BPI depuis longtemps. Elle
saura bien porter la parole de la Banque publique d'investissement sur le plan
politique. Et compte tenu de ces capacités en termes de communication, elle
pourra jouer un rôle important en tant que porte-parole".
Autre donnée qui semble bien arranger Jean-Pierre Jouyet : Ségolène Royal est une femme : "Comme c'est un conseil paritaire. Le fait qu'il y ait un président homme, une vice-présidente femme est une bonne chose..."
Une tache qu'elle entend assurer "modestement mais effi cacement". Des termes qu'elle a twitté avant de les reprendre sur France Inter à la mi-journée.
Elle assure aussi qu'il s'agit d'une* "fonction gratuite, pas de rémunération et surveillance des dépenses."*
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