Ségolène Royal, sèchement battue à La Rochelle : "C'est un député de droite qui a été élu"
Un parachutage sec à l'atterrissage. Le feuilleton de la 1ère
circonscription de La Rochelle s'est achevé amèrement pour Ségolène Royal, la
candidate du Parti socialiste, battue 37,03% à 62,97% par le dissident
Olivier Falorni. Mettant fin aux ambitions de la candidate à la présidentielle
de 2007, qui briguait le perchoir en cas de victoire socialiste à l'Assemblée.
Visage fermé, la candidate socialiste s'est exprimée sans attendre les résultats officiels sur France 2. "C'est un candidat de droite qui a été élu ce soir" , a dénoncé Ségolène Royal, qui a dénoncé un "tir de barrage" contre sa candidature et une "trahison politique" .
Malgré le soutien du député-maire PS de La Rochelle, Maxime
Bono, et de 16 de ses adjoints, la présidente de la région
Poitou-Charentes n'a donc pas réussi à convaincre un électorat plus séduit par
l'ancrage local d'Olivier Falorni. Piqué au vif par le " parachutage "
de Ségolène Royal, l'ancien premier fédéral de Charente-Maritime
avait décidé de se maintenir contre elle en jouant la carte de la proximité.
Une stratégie payante, malgré son exclusion du PS à la suite de ce geste.
Soutiens retentissants
Entre les deux tours, le challenger avait obtenu plusieurs
soutiens retentissants, notamment par le biais de Twitter : lundi, le
patron de la droite locale Dominique Bussereau avait appelé au rassemblement " derrière
le candidat de terrain " . Le lendemain matin, c'est la nouvelle première
dame, Valérie Trierweiler, qui avait fait couler beaucoup d'encre en souhaitant
" courage à Olivier Falorni, qui n'a pas démérité " .
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