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Saint-Brevin : "Les maires ne sont pas des punching-ball", réagit le président délégué de l'association d'élus Villes de France

Les principales mesures du plan gouvernemental de lutte contre les violences faites aux élus ont été dévoilées mercredi soir. Jean-François Debat ce plan est "une bonne chose", s'il "permet d'ouvrir un débat".
Article rédigé par franceinfo
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Jean-François Debat, président délégué de l'association d'élus Villes de France et maire PS de Bourg-en-Bresse, en mai 2020. (CATHERINE AULAZ / MAXPPP)

"Les maires ne sont pas des punching-ball", a réagi ce mercredi sur franceinfo Jean-François Debat, président délégué de l'association d'élus Villes de France et maire PS de Bourg-en-Bresse. Le gouvernement a annoncé son intention d'alourdir les sanctions pénales en cas d'attaques contre des élus, après la démission du maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique). "La situation des maires, de villes importantes comme de petites communes se dégrade", poursuit Jean-François Debat, "quand il faut faire appliquer une réglementation, expliquer une décision difficile, le degré d'agressivité a monté de manière très forte à l'égard des maires".

"La démission du maire de Saint-Brevin a été le déclencheur d'une prise de conscience tardive mais bienvenue".

Jean-François Debat

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Le gouvernement prévoit notamment d'aligner les peines des atteintes aux élus sur celles des atteintes aux personnels en uniforme, mais aussi la création d'un réseau de plus de 3 400 "référents atteintes aux élus" dans les commissariats et les gendarmeries : "C'est toujours bon à prendre, mais ça ne réglera pas la cause du mal", considère Jean-François Debat.

Le maire de Bourg-en-Bresse attend "que le travail s'engage" sur la question de la montée de la violence dans la société : "J'ai moi-même parfois été alpagué verbalement (...) nous ne sommes pas élus pour se faire insulter." Mais "si ce plan permet d'ouvrir un débat et de marquer un stop par rapport à cette situation, ce sera une bonne chose".

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