: Vidéo Matignon : pour François Bayrou, il faut "une grande proximité philosophique et politique" entre le Premier ministre et Emmanuel Macron
Le président du MoDem n'est "pas choqué" qu'Emmanuel Macron prenne son temps pour nommer un nouveau Premier ministre. Il avance cependant que "la semaine sera révélatrice".
"Ma conviction, c’est qu’il faudrait qu’il y ait une grande proximité philosophique et politique" entre Emmanuel Macron et son futur Premier ministre ou sa future Première ministre, a estimé lundi 16 mai sur franceinfo François Bayrou, Haut-commissaire au Plan et président du Modem. Pour lui, "l'unité de l'exécutif, président et Premier ministre, est essentielle pour l'avenir du pays".
Par ailleurs, il se déclare "pas choqué" qu’Emmanuel Macron "prenne le temps" de choisir un remplaçant ou une remplaçante à l'actuel Premier ministre, Jean Castex, et de réfléchir aux personnalités qui feront partie de son gouvernement. Ça lui permet de "remettre les choses à plat" et de prendre "les décisions qui s’imposent". Toutefois, "ça va venir" car "la semaine qui s’ouvre sera révélatrice".
"Pas envie de revenir au gouvernement"
"A priori, je n'ai pas envie de revenir au gouvernement", a indiqué François Bayrou, alors qu'il était interrogé sur ses éventuelles ambitions ministérielles. Pourrait-il toutefois refuser d'y entrer ? "Le président de la République, naturellement, a de l'influence sur des décisions comme ça", a-t-il concédé. Cela dit, "ça n'est pas le moment de ma vie, des postes ministériels j'en ai occupé longtemps.
"Je me sens plus heureux et plus utile dans les fonctions qui sont les miennes aujourd'hui."
François Bayrouà franceinfo
"La mairie d'une ville aussi attachante et fascinante que l'est la ville de Pau, toute son agglomération et tout le pays de Béarn autour d'elle, pour moi c'est très important et peut-être, en étant enraciné comme ça, je peux rendre des services", a-t-il avancé.
François Bayrou a brièvement été au gouvernement sous Emmanuel Macron, au tout début de son précédent quinquennat. Alors ministre de la Justice, il démissionné dans le contexte de l'affaire d'emplois présumés fictifs d'assistants d'eurodéputés du Modem.
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