Il était l'un des ministres en danger, malgré le fait qu'il ait été réélu député lors des élections législatives. Visé par une enquête pour tentative de viol, Damien Abad a finalement été écarté du nouveau gouvernement, dont les noms ont été dévoilés lundi 4 juillet. "Il paraissait préférable, face aux calomnies ignobles dont je suis la cible (...), que je puisse me défendre sans entraver l'action du gouvernement. Je me défendrais sans relâche jusqu'à ce que la justice confirme mon innocence", a-t-il déclaré.Retour à l'Assemblée nationaleL'ancien président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale était l'une des rares prises de guerre à droite d'Emmanuel Macron. Mais les accusations de viol, que Damien Abad conteste, ont parasité le début de ce quinquennat. Il quitte donc le gouvernement après seulement un mois d'exercice, et retrouvera son siège de député à l'Assemblée nationale sans que l'on ne sache s'il siégera dans les rangs de la majorité.