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Planification écologique : Elisabeth Borne "incarne une forme de continuité dans l’immobilisme", selon Greenpeace

Invité de franceinfo mardi matin, le directeur général de Greenpeace, Jean-François Julliard, a prévenu qu'il "jugera sur pièces" l'action de la nouvelle Première ministre pour lutter contre le changement climatique.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace, était l'invité de franceinfo le 17 mai 2022. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Elisabeth Borne, nommée Première ministre lundi 16 mai, "incarne une forme de continuité" dans l’immobilisme en ce qui concerne la lutte contre le changement climatique, a jugé sur franceinfo mardi Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace. La nouvelle cheffe du gouvernement sera chargée de la planification écologique. "Il faut agir plus vite et plus fort" face au "défi climatique et écologique", a d’ailleurs reconnu Elisabeth Borne dans son allocution de Première ministre, après la passation de pouvoir avec Jean Castex.

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"Agir plus fort, ça fait maintenant plus de cinq ans qu'on l'entend dans la bouche d'Emmanuel Macron et de ses différents premiers ministres ou ministres en charge de ces sujets-là", a rétorqué le directeur général de Greenpeace. "Aujourd'hui, on a besoin de quelqu'un qui le fasse réellement. On jugera sur pièces." Selon lui, Elisabeth Borne s’inscrit "dans les pas de Jean Castex, qui n'a pas brillé sur les questions écologiques. Cela a consisté à une certaine forme d'immobilisme, voire un certain recul sur un certain nombre de sujets. Aujourd'hui, on est donc plus que prudents", a-t-il ajouté. "Maintenant, il faut du courage politique."

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