Régionales : pour Olivier Dartigolles (PCF), "le Front de Gauche s'est planté !"
Le Front de gauche ambitionnait de contrer la montée en puissance du parti de Marine Le Pen. Mais aux régionales, une nouvelle fois, l'extrême gauche n'y est pas parvenue. Éric Coquerel, coordinateur du Parti de gauche, a rappelé dimanche soir sur France Info que le Front de Gauche avait pourtant "enregistré les raisons de (son) échec depuis 2012. Nous avions un candidat qui a rassemblé quatre millions de voix. Au lieu de nous rassembler dans un grand mouvement, on est redevenus un cartel de partis. Soit ces partis sont capables d'avoir le sursaut de proposer une autre politique, soit je crains le pire!"
"Jean-Luc Mélenchon est un ami mais je peux aussi dire que, sur certains moments, le Front de Gauche s'est planté !", a commenté, plus radical, Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF sur France Info lundi matin. "On s'est planté !" "Et on n'a pas fait que des sorties de route. On a participé à la désespérance. Les gens qui nous regardaient en ayant espoir en ce que l'on pouvait engager ont été profondément déçus parce que l'on a fait des politiques comme les gens ne veulent plus la voir et la regarder."
"Il faut une autre politique !"
Les deux porte-parole restent unanimes sur la lutte contre les idées du Front national. "Il y a une poussée de Marine Le Pen sur le plan électoral mais aussi dans la tête des gens. C'est maintenant un vote d'adhésion sur des propositions qui peuvent nous amener dans le mur. C'est là le dur de la bataille!" , a rappelé Olivier Dartigolles.
Éric Coquerel a rappelé d'ailleurs que "le Front national perd en augmentant son nombre de voix au 2e tour avec la situation dont (Marine Le Pen) rêve où elle se retrouve en opposition à tout le système". "Ce n’est pas le vote utile qui va contrer le Front national. Il faut arrêter avec ça. Il faut une autre politique!", a prévenu le coordinateur du Parti de gauche.
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