Quels seront les chefs-lieux de la nouvelle carte de France ?

C'est la dernière étape de la réforme territoriale. L'épineuse question des chefs-lieux arrive bientôt en Conseil de ministre.

Alors qu'il n'y a plus que 13 régions au lieu de 22, c'est désormais la bataille des capitales qui fait rage dans l'hexagone. Dans certaines régions fusionnées, des villes semblent l'emporter naturellement sur leur cadette. C'est le cas de Lyon sur Clermont-Ferrand pour l'Auvergne-Rhône-Alpes. Mais si la décision semble évidente pour certains, dans d'autres territoires les négociations sont plus compliquées.

"Ce sont vraiment des rumeurs"

En Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, Toulouse semble devoir l'emporter au détriment de Montpellier. "Que la ville de Montpellier ait des compensations telles que les deux pôles métropolitains soient équitablement servis", demande le maire de la ville, Philippe Saurel, au micro de France 3.

En Normandie, pour calmer le jeu, certains imaginent déjà un partage entre Caen, siège de la préfecture, et Rouen, qui accueillerait le Conseil régional. "Ce sont vraiment des rumeurs. À ce stade on n'a aucune confirmation", assure toutefois Nicolas Mayer-Rossignol, président PS de la région Haute-Normandie.

Le cas de Strasbourg a quant à lui été tranché dans la loi, mais pose encore problème en raison de l'éloignement avec la Champagne.