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Carte Quelles seront les capitales des futures régions de France ?

"L'Express", Europe 1 et i-Télé ont dévoilé, lundi, la liste des futures préfectures de régions retenues par le gouvernement.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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"L'Express", I-Télé et Europe 1 ont dévoilé, le 13 avril 2015, la carte des futures chefs-lieux de régions retenus par le gouvernement. (FRANCETV INFO)

Les 13 nouvelles régions de France métropolitaine avaient déjà été dévoilées, mais restait encore une bataille capitale : quelles villes allaient devenir les chefs-lieux de ces ensembles territoriaux ? L'Express, Europe 1 et i-Télé dévoilent, lundi 13 avril, la liste des futures préfectures de régions retenues par le gouvernement.

Pour certaines, pas de surprise. Pas de changement de capitale au programme pour les régions qui gardent leurs frontières actuelles, à savoir l'Ile-de-France (Paris), le Centre (Orléans), la Bretagne (Rennes), les Pays de la Loire (Nantes), Provence-Alpes-Côte d'Azur (Marseille) et la Corse (Ajaccio). En Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, Strasbourg sera le chef-lieu, mais le choix était déjà inscrit dans la loi sur la réforme territoriale, rappelle L'Express.

Un compromis pour la Normandie

En revanche, pour d'autres, la bataille a été rude. En Normandie, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius est intervenu pour défendre son fief de Rouen, assure Europe 1. Il a obtenu un compromis selon la radio : à sa ville le siège du conseil régional, à Caen, le statut de chef-lieu de région. Le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées est l'autre cas délicat à gérer pour l'exécutif, mais Toulouse aurait finalement été préféré à Montpellier.

Parmi les autres chefs-lieux figureraient Lille en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Lyon en Auvergne-Rhône-Alpes, Dijon en Bourgogne-Franche-Comté et Bordeaux en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Un décret en ce sens sera présenté dans les jours à venir, explique Europe 1, mais les élus locaux auront jusqu'à juillet pour effectuer des contre-propositions, précise la radio. Mais c'est bien l'Etat qui aura le dernier mot.

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