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Vidéo En Nouvelle-Calédonie, les loyalistes et les indépendantistes s'opposent sur l'indépendance

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Les Néo-Calédoniens ont dit non à l'indépendance. C'est la deuxième fois en deux ans, et un troisième référendum est encore possible...
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Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Les Néo-Calédoniens ont dit non à l'indépendance. C'est la deuxième fois en deux ans, et un troisième référendum est encore possible...

Les Néo-Calédoniens ont voté non à l'indépendance pour la deuxième fois, à 53,3 % des voix. "Un État est autonome à partir du moment où il peut assumer la sécurité, la santé et l'éducation… À l'heure d'aujourd’hui, la Nouvelle-Calédonie n'est pas en mesure de pouvoir assumer à elle toute seule toutes ces compétences", estime Alison Mathelon, une militante loyaliste. Face aux loyalistes, le camp des indépendantistes compte de nombreux Kanaks, les premiers habitants de Nouvelle-Calédonie. "Je pense que nous sommes capables de nous autogérer, je crois en nous. Le besoin d'indépendance n'est pas propre au peuple kanak. Tous les peuples ressentent ce besoin un jour ou l'autre", assure quant à lui Guillaume Vama, un entrepreneur kanak.

Un troisième référendum possible

La Nouvelle-Calédonie a été colonisée par la France en 1853. Pour les Kanaks,la colonisation fut synonyme de spoliation de leurs terres et de discrimination. En 1988, après la prise d'otage de gendarmes par des indépendantistes kanaks dans une grotte de l'île d’Ouvéa, de premiers accords sont signés entre la Nouvelle-Calédonie et la France. Ces accords prévoient des garanties économiques et institutionnelles à la communauté kanak. Dix ans plus tard, un second accord est signé entre la Nouvelle-Calédonie et la République française. Il prévoit jusqu'à 3 référendums sur l'indépendance de l'archipel si le non l'emporte lors des deux premiers scrutins. Le non l'avait déjà emporté à 56,7 % des voix contre 43,3 % pour le oui lors du premier référendum le 4 novembre 2018.

Le deuxième référendum a été marqué par une très forte participation, avec plus de 85 % de suffrages exprimés.

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