Cet article date de plus de trois ans.

Nouvelle-Calédonie : des tensions autour du référendum pour l'indépendance

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Nouvelle-Calédonie : des tensions autour du référendum pour l'indépendance
Nouvelle-Calédonie : des tensions autour du référendum pour l'indépendance Nouvelle-Calédonie : des tensions autour du référendum pour l'indépendance (France 2)
Article rédigé par France 2 - V.Lerouge, H.Capelli, M.Bouretima, J.Pires
France Télévisions

Les habitants de la Nouvelle-Calédonie devront attendre dimanche 12 décembre pour se prononcer une troisième et dernière fois, à l'aide d'un référendum, sur l'indépendance de l'île. A trois jours de l'importante décision, l'implication est grande. 

À Nouméa, le nouveau scrutin de vote pour l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie met les habitants sous tension. En trois ans, les Calédoniens ont été appelés trois fois à voter lors d'un référendum. Dimanche 12 décembre, 185 000 électeurs se prononceront pour ou contre la pleine souveraineté et l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, qui est encore un territoire français.

Le référendum ne convient pas aux indépendantistes de l'île, qui bloquent le scrutin en raison de la crise sanitaire qui a fait 280 morts, dont une majorité de Kanaks. "La date du 12 a été maintenue, alors que nous sommes en période de deuil", s'indigne Laurie Humuni, l'une des membres du bureau politique du FNLKS.

L’abstention comme protestation

Les groupes indépendantistes ont décidé de s'indigner de manière passive : "Ce qu'on veut, c'est interpeller les gens en leur disant : aujourd'hui, il faut aussi exprimer notre mépris, et le mépris peut aussi passer par le silence, et par la non-participation'", explique Laurie Humuni. Emmanuel Macron ne s'est pas exprimé sur sa préférence concernant le référendum. "Quel que soit le choix dimanche, il y aura une vie ensemble, avec la France", a-t-il déclaré. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.