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Pour Moscovici, "le sérieux budgétaire oui, l'austérité non"

Au lendemain de l'octroi par Bruxelles d'un délai supplémentaire à la France pour atteindre ses objectifs, Pierre Moscovici a déclaré qu'il n'y aurait ni relâchement dans la politique de réduction des déficits, ni austérité. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, lors d'une conférence de presse à Paris, le 2 mai 2013. (THOMAS SAMSON / AFP)

Au sein de la Commission européenne, "nous sommes en train d'inventer un nouveau chemin entre réduction des déficits et croissance". Au lendemain de l'octroi par Bruxelles d'un délai supplémentaire à la France pour atteindre ses objectifs, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a déclaré samedi 4 mai qu'il n'y aurait ni relâchement dans la politique de réduction des déficits, ni rigueur. 

"Il n'est pas question de relâcher en quoi que ce soit l'effort de réduction des dépenses", a promis Pierre Moscivici. Cependant, "il n'y aura pas de surajustement structurel, pas de plan d'austérité, pas d'objectif impérieux de satisfaire à un chiffre", a-t-il prévenu, interrogé par l'AFP. Pour résumer : "le sérieux budgétaire oui, l'austérité non". 

"Un changement de doctrine" 

En France, "il y aura des réformes structurelles mais pas de surajustement structurel, pas de coupes supplémentaires dans la dépense publique, c'est ce qui tue la croissance", a encore prévenu le ministre.

Une politique possible grâce à "un changement de doctrine" de la Commission européenne, a-t-il dit, saluant sa "décision fondamentale" d'accorder un délai supplémentaire à Paris pour passer sous la barre des 3% de déficit public. "(...) Cela nous donne le temps de mettre nos réformes à l'oeuvre", a poursuivi le ministre.

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