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Redémarrage de Florange : le préfet n’a "pas de garantie"

Le conflit entre le groupe sidérurgiste et ses employés continue à s’enliser. A l’issue d’une réunion de conciliation, le préfet de Moselle a annoncé que les 17 millions euros d’investissement, dont Nicolas Sarkozy avait promis le versement "sans condition" par ArcelorMittal, seront intégrés à un accord sur le chômage partiel.
Article rédigé par Alexandre Chassignon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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A un moment, Arcelor envisageait
de s’engager à ne pas licencier pendant un an. Mais les discussions entre
syndicats et direction se sont bloquées aujourd’hui, et aucun accord de sortie
de crise n’est encore signé.

Les investissements "précisés" à l'écrit

La seule nouveauté
concerne les futurs investissements sur le site : figureront "de la
façon la plus précise
" dans le prochain dispositif de chômage partiel
devant être signé entre ArcelorMittal et l'Etat, a assuré vendredi le préfet de
région, Christian Galliard de Lavernée.

Le 1er mars dernier
Nicolas Sarkozy avait annoncé sur France Inter qu'il avait obtenu du numéro un
mondial de la sidérurgie 17 millions d'euros d’investissements "sans
aucune condition
".  Il s’agissait de
sommes déjà évoquées séparément, comme nous l’avions alors précisé.
ArcelorMittal a aussi conditionné le redémarrage des haut-fourneaux au contexte
économique.

De l'optimisme, mais pas de garantie

Le représentant de l’Etat
se montre optimiste en dépit de l’échec des négociations : "J'ai le
sentiment qu'ArcelorMittal a l'intention de conforter et de pérenniser son
activité et sa présence à Florange
". Il admet toutefois "des
incertitudes
", notamment à propos du deuxième haut-fourneau : "Il
n'existe pas de garantie pour son rallumage
".

Les syndicats ont levé
leur blocus de l’usine, après avoir bloqué la sortie des produits des autres
ateliers de l’usine restés ouvertes. Ils doivent discuter lundi de la suite de
leur mouvement.

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