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Rachida Dati se dit victime d'une "cabale politique" venue de son propre camp

Epinglée par la Cour des comptes pour des dépenses indues quand elle était au gouvernement, l'ancienne garde des Sceaux a mis en cause des proches de Nicolas Sarkozy, jeudi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Rachida Dati, lors d'un meeting de l'UMP à Paris, le 21 mai 2014. (MAXPPP)

Rachida Dati ne compte pas se laisser faire. L'ancienne garde des Sceaux, épinglée par la Cour des comptes pour des dépenses indues quand elle était au gouvernement, a affirmé, jeudi 14 mai, être victime d'une "cabale politique". L'ex-ministre UMP aurait dépensé près de 9 000 euros, notamment en vêtements, et 180 000 euros en communication lorsqu'elle était au ministère de la Justice, a révélé, mercredi, l'hebdomadaire Le Point.

Des accusations rejetées en bloc par la maire du 7e arrondissement de Paris. "Le ministère de la Justice ne m'a jamais financé de dépenses personnelles ou acheté un quelconque vêtement", a assuré l'élue UMP. Elle a aussi annoncé qu'elle allait déposer une plainte en diffamation contre Le Point.

"Maintenant stop"

"J'en ai parlé à Nicolas Sarkozy, je sais que son entourage... Rappelez-vous en 2010, ils ont failli me faire tomber, ils n'ont pas réussi parce que la justice était de mon côté", a-t-elle souligné jeudi sur i-Télé. Elle était alors soupçonnée par des proches de l'ancien chef d'Etat de diffuser des rumeurs sur la vie privée de l'actuel président de l'UMP.

"Je ne laisserai pas faire. S'ils veulent me qualifier, comme certains dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, de voleuse de poules, d'arabe, de beurette... Certains me traitant de 'zoubida'... Maintenant, stop ! Sans vous parler des attaques sexistes. Si on veut me ramener sur le fric, sur le bling-bling, ça va, mais ce n'est pas le cas, a fustigé Rachida Dati, avant de se montrer menaçante. Je n'ai jamais rien dit, on m'a proposé d'écrire des livres, j'ai toujours refusé, mais maintenant, trop c'est trop !"

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