Qui est Jean-Luc Mélenchon selon les moteurs de recherche ?
Quelle est l'empreinte numérique de Jean-Luc Mélenchon ? Que dit-on du candidat du Front de gauche sur les moteurs de recherche ? FranceTV 2012 et Sébastien Tronche vous évitent ce travail fastidieux. Verdict du "ranking".
Qui êtes-vous Jean-Luc Mélenchon ? Comme pour la majorité des candidats à l'élection présidentielle de 2012, à l'écriture de votre prénom sur Google, « Mélenchon », votre patronyme, arrive en tête des suggestions. Vous devancez ainsi les Jean-Luc Delarue, Jean-Luc Godard ou encore Jean-Luc Lahaye.
Une fois votre patronyme intégralement tapé dans le moteur de recherche, ce dernier suggère tout d'abord votre programme. Logique en période électorale. Vient ensuite le gimmick de Google en France, comme pour Nicolas Sarkozy : "juif".
Peu importe le nom recherchée, régulièrement Google associe la requête "juif" à diverses personnalités. Fruit des requêtes des internautes. Ce que Telerama expliquait dans un article intitulé "Et François Hollande est-il juif ?" : "l'internaute français, quand il cherche des renseignements sur une personnalité politico-journalistique, veut prioritairement savoir si elle est juive."
Une fois "Jean-Luc Mélenchon" recherché, que nous apprend la première page des 8 170 000 résultats google vous concernant ? Tout d'abord, que vous avez un blog, très recherché puisque suggéré par le moteur de recherche. Puis votre page Wikipedia révèle à l'internaute peu au fait de votre parcours que vous êtes né à Tanger, en 1951, et que vous occupez actuellement la double fonction de député européen et de co-président de votre parti, le Parti de gauche, membre du Front de gauche.
La suite s'articule autour de votre programme présidentiel et de votre dualité avec la candidate du FN, Marine Le Pen. Ainsi, un article du Parisien remonté en Une, informe que la présidente du Front national vous a qualifié, le 7 avril, "d'idiot triplement utile".
Quant à Challenges, Google met en avant un article louant vos qualités de "stratège en campagne" et qui précise que vous êtes "devenu le troisième homme de la campagne". Et pas "seulement grâce à (son) détonnant charisme". Un article laudateur qui surplombe un autre écrit de presse s'arrêtant sur votre meeting en plein air réussi place du Capitole à Toulouse.
Ce n'est qu'ensuite qu'apparaît le premier lien négatif à votre égard. Le moteur de recherche propose ainsi un article de l'Expansion soulignant votre "très cher programme". Toujours le programme.
Au premier coup d'œil, les vidéos "correspondant à Jean-Luc Mélenchon" ne font pas état de votre coup de force de la Bastille mais montrent néanmoins des images de vos meetings, très suivis. Google propose ainsi deux choix à l'internaute pour voir votre intervention place du Capitole et une dernière suggestion renvoyant à votre discours public à Grigny, en banlieue parisienne. Votre page Facebook, moins active, n'arrive qu'en fin de cette première page, incrustée entre les rubriques vous concernant sur Rue89 et Le Figaro.
Viennent ensuite les "recherches associées". Et là, peu de surprise. Les mots-clés qui vous sont attachés sont récurrents et ne varient que peu. On y retrouve de nouveau une association de votre patronyme à "juif", à votre "programme" ainsi qu'à Marine Le Pen. Deux liens nous suggèrent des recherches politiques : "Front de gauche" et "Parti de gauche".
Différente est l'association faite par le moteur de recherche entre votre nom et celui du directeur de la rédaction de Libération, Nicolas Demorand. Mais c'est au titre d'intervieweur pour Europe 1 que la recherche est proposée, rappelant là vos échanges houleux sur la radio nationale.
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